Maison de Village

RESTRUCTURATION D’UNE MAISON DE VILLAGE

… pays : france
… ville : saint-hilaire du rosier, isère
… maître d’ouvrage : privé
… mission : complète
… superficie : 210 m²
… calendrier : 2009-2010

… photographe : luc boegly


 

 

 

 


RESTRUCTURATION D’UNE MAISON DE VILLAGE

Après avoir passé plus d’un an à rechercher un terrain constructible pour réaliser une maison contemporaine, ce jeune couple sans enfant opta finalement pour la restructuration d’une maison de village, héritée d’une grand-mère et inhabitée depuis quelques années à Saint-Hilaire-du-Rosier, près de Saint-Marcellin (Isère).

Située en centre bourg, en bordure de l’ancienne nationale reliant Grenoble à Valence, cette habitation à trois niveaux disposait cependant d’un grand jardin calme sur l’arrière.

L’ensemble immobilier de front de rue était composé de deux maisons mitoyennes réunies. Le projet consistait donc à créer un espace unique qui fasse oublier cette précédente agrégation chaotique et à l’ouvrir généreusement sur l’arrière au soleil couchant et à l’abri des nuisances sonores.

La façade arrière a été entièrement réorganisée : les excroissances des années 40 ont été démolies afin de récupérer l’alignement avec les maisons contigües.  Légèrement en saillie, une nouvelle façade en ossature bois percée de larges baies vitrées décalées donne le cachet contemporain recherché par les commanditaires. L’utilisation du bardage bois horizontal étant un clin d’œil discret aux séchoirs à noix et à tabac typiques de cette région du sud de l’Isère.

Bordé à droite par l’ancien abri à cochons et à gauche par un nouveau mur de clôture, le large deck en bois qui prolonge le salon vers l’extérieur est ainsi préservé des vues mitoyennes. Au dessus de l’abri à cochon, qui sert désormais de rangement, une seconde terrasse accessible depuis la chambre principale, permet de profiter plus longuement des derniers rayons du soleil.

La volumétrie intérieure s’organise autour d’un grand vide flanqué d’un escalier dont les marches en porte à faux ont été réalisées en acier brossé volontairement laissé brut.
Au rez-de-chaussée, l’espace de vie est entièrement libre. La cuisine, ouverte sur le volume à double hauteur s’étire d’une façade à l’autre de la maison. L’îlot central accueille la zone de lavage et fait office de bar alors que la zone de cuisson se prolonge par des meubles de rangement plus profonds intégrant la buanderie.

À l’étage une mezzanine plongeant sur le vide central fait le lien avec la partie nuit. Le parquet sur lambourdes bois d’origine a pu être conservé à cet endroit. Les propriétaires ont délibérément opté pour une salle de bains unique mais spacieuse, directement accessible par le dressing pour la chambre principale et depuis le dégagement pour la chambre des invités. Quant au niveau des combles, il a été isolé et fera l’objet d’une tranche de travaux ultérieure.

Le choix des peintures et des revêtements de sols contribue à l’harmonie de l’ensemble et varie du noir semi mat dans les toilettes invités, aux tons sable ou chocolat des espaces de vie. A l’étage, le plafond du dégagement ”rose poudré”  -dixit la propriétaire– rehausse l’ensemble et se retourne comme un ruban fédérateur.

Les travaux d’amélioration énergétiques ont été financés par un éco-prêt à taux zéro. Ils ont consisté en l’installation de menuiseries en mélèze à double vitrage 4/16/4, d’un doublage périphérique de tous les murs et des combles, et d’un plancher chauffant en RDC alimenté par une pompe à chaleur air eau.plancher chauffant alimenté par une pompe à chaleur air-eau.

Retour »